Cet outil, gorgé d’intelligence artificielle et abreuvé par moult armoires garnies de serveurs informatiques, est assez remarquable. Il existe bien des outils du même genre, capables à partir d’une simple descriptions de générer des images, mais les « productions » de MidJourney ont un cachet assez interessant, joli pourrait-on dire.
Bien sûr, il convient de ne pas être naïf. Ces technologies, à l’instar de nombreux autres services qui nous sont proposés, ne sont pas exemptes d’inconvénients et posent quelques difficultés. On peut, par exemple, citer l’épineuse question des droits d’auteur. À qui appartiennent les images générées ? Il semblerait que les dernières décisions juridiques outre-atlantique apportent un début de réponses à cette question. Toujours dans le thème des droits d’auteur, outre la propriété des productions, se pose également celle des contenus utilisés pour « nourrir » la machine. Si l’on considère que les images ne sont finalement que d’habiles mélanges de celles qui ont servies lors de l’apprentissage, un grand nombre d’artistes (faits de chaire et d’os, ceux-là) sont quelque part floués, dépossédés de leurs oeuvres, sans aucune reconnaissance, encore moins en compensation, et sans même avoir donné leur accord.
Ne faisons pas fi non plus des questions environnementales. Car de véritables usines informatiques sont nécessaires au fonctionnement de tels outils. Ces rangées de serveurs alignés en de longues avenues clignotantes nécessitent des quantités d’énergies ahurissantes; et des besoins en refroidissement tout aussi élevées.
Cela étant dit, important préambule, revenons-en à nos moutons. Que vient faire donc MidJourney sur ce site ? Eh bien, disons que j’y ai vu une opportunité, une possibilité de faire ce qui n’aurait jamais été possible autrement: mettre des images sur mes textes.
Ainsi, au fil des versions s’incrémentant régulièrement, des visages émergent depuis les mots. Des lieux prennent corps pour peu que l’on sache se faire comprendre par la machine. Il est temps de voir si, comme le disait un célèbre titre du roman de Pk Dick, les androïdes rêvent de moutons électriques.
Je vais donc proposer ici un certain nombres d’images crées en fonction des descriptions des personnages des Cités Célestes.